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Les transports et la carte postale > La Baule |
La Baule |
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Service par tramways |
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L'arrivée du chemin de fer reliant Saint-Nazaire au Croisic en 1879, a permis un développement important du littoral voisin allant du Pouliguen à Pornichet, proche d'Escoublac et de la Baulle. Un établissement de traitement de la tuberculose en bordure de mer, dès 1880. © Dans ce contexte, l'endroit commence à bénéficier de la venue d'une catégorie aisée de personnes ; des villas cossues apparaissent le long du littoral et en 1885, une ligne de tramways est envisagée pour le desservir. Une demande de création d'une ligne à voie étroite de 0,60 m est demandée. La ligne sera établie sur la plage depuis le Pouliguen jusqu'au Vieux Pornichet. Les tramways seront tractés par des locomotives à vapeur. Rapidement construite, la ligne est ouverte au public, le 19 juillet 1887 entre le Pouliguen et La Baule, puis prolongée à Pornichet, le 21 juin 1891. La ligne était surnommée "Trait d'Union". Le service est assuré par une locomotive à vapeur de type Deceauville et quatre voitures ouvertes à deux essieux. Lors de l'ouverture du prolongement, une machine complémentaire sera livrée avec deux nouvelles remorques à bogies. Le service coûteux, sera maintenue jusqu'en 1902. Un autobus prenant le relève l'année suivante. |
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La Baule - Le Pouliguen |
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Service par tramways |
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Après la suppression du "Trait d'Union", La Baule se trouva sans transports jusqu'à la mise en service d'un autobus en 1903. Ces engins primitifs ne donnent que peu de satisfaction. Par ailleurs, le développement urbain de La Baule modifie profondément l'aspect des lieux : un boulevard urbain est créé le long de la plage, parallèlement à l'ancien tracé du "Trait d'Union". En 1904, il est décidé de construire une nouvelle ligne de tramways à voie de 0,60 m reliant le Pouliguen (Villa Suzer) à La Baule (Hôtel Robert) par le Remblai. Le service est ouvert à l'exploitation le 14 juillet 1904 ; il est surnommé "Navette". La desserte est assurée par des automotrices Deceauville à essence dont la fiabilité sera un problème dès les premiers essais au point que les débuts de l'exploitation font appels à des chevaux qui tractent les automotrices. Des améliorations permettent aux automotrices de circuler normalement dans les mois qui suivent. Mais le vieillissement prématuré de ces voitures, nécessite leur remplacement dès 1908, par de petites locomotives à vapeur Decauville, qui tractent deux petites remorques ouvertes (anciennes automotrices transformées). L'exploitation ne cessa d'être en but à des complications administratives et financière. Le service fut maintenu tant bien que mal jusqu'à l'été de 1914 ; la déclaration de guerre, le 2 août, provoqua sa suspension définitive. |
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Sources : |
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