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Laon |
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Service par tramways
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Le tramway électrique de Laon était tout à fait particulier. Il reliait la ville haute (Laon-plateau) bâtie sur une colline isolée à une centaine de mètres de hauteur, à la ville basse (Gare et Vaux-sous-Laon). Plusieurs systèmes de tramways aptes à gravir une pente continue ont été envisagés. Le choix porta finalement sur un tramway électrique à adhérence avec crémaillère, circulant sur une voie métrique. La ligne, inaugurée le 9 juillet 1899, partait de la gare du Chemin de Fer du Nord le long du quai n° 1, puis se dirigeait vers Vaux en traversant un immeuble sous un vaste porche. Après avoir traversé à niveau les routes nationales de Paris à Bruxelles et d'Arras à Vitry-le-François, elle montait vers le sommet du plateau sur une longueur de 800 m. La dénivellation se situait entre 9 et 13%. Au delà de la rampe, la ligne atteignaient la place de l'Hôtel de Ville, terminus supérieur. La longueur totale était de 1.480 m après avoir traversé quatre fois la route, deux fois un passage à niveau, une fois un viaduc et une fois un souterrain. Quatre motrices à deux essieux et crémaillère, de
8,85 m. de long, comportant deux moteurs, assuraient le service. La crémaillère
permettait de renforcer l'adhérence et le freinage. Il s'avérera
finalement que la circulation par simple adhérence était
fiable et la crémaillère n'était plus utilisée
que pour le freinage. Le service n'était repris qu'en 1926 avec quelques rectifications de tracés, en particulier à la gare, la ligne ayant un nouveau terminus à l'extérieur de celle-ci et non plus le long du quai n° 1. La perche à roulette d'origine était remplacée par un archet. L'exploitation connut d'autres difficultés en 1944 lors de bombardements qui détruisirent le quartier de la gare. Il fallut à nouveau remanier le terminus afin de reprendre le service dès la fin des hostilités. Une dernière modernisation interviendra en 1968 par le recarrossage d'une motrice. La ligne ne connut plus d'évolution marquante et assura un service sans faille lorsqu'un ingénieur des Ponts-et-Chaussées avisa l'âge élevé des voitures. La fermeture de la ligne fut ordonnée par voie administrative pour des raisons de "sécurité". Des autobus se substituèrent aux tramways et la fréquentation s'effondra, les habitants se tournant alors vers leur voiture particulière. Ce ne sera que bien des années plus tard, qu'un service de cabines funiculaires reprendra le tracé du tramway. Le système POMA 2000 sera mis en service à compter du 4
février 1989. 3 cabines de 33 places tractées par cable assurent le
service. Voir aussi : |
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Sources : |
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MAJ 14 JAN 2016 |
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