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Les transports et la carte postale > Troyes

     
 

Troyes

 

 
         
   

Service par tramways du 25 septembre 1899 au 1er mars 1950
Remplacement par des autobus

   
 

Les premiers transports publics de Troyes furent des cars Ripert qui vers 1890, desservaient 4 lignes au départ de la place des Anciennes Boucheries.

Un décret du 14 août 1898 vint concéder un réseau de tramways électriques afin de desservir Troyes et Sainte-Savine, à la Compagnie des Tramways de Troyes.

Le réseau à voie métrique, comportaient deux grandes lignes diamétrales se coupant place des Anciennes Boucheries (Maréchal Foch) :

  • Sainte-Savine - Pont Hubert ;
  • Croncels - Preize.

Un embranchement était construit depuis l'Hôtel de Ville vers la Gare et le Cimetière. La ligne de Pont Hubert traversait toute la vieille ville par les rues de la Cité et Kléber.

Les tramways entrèrent en service le 25 septembre 1899 sur la ligne de Pont Hubert, le 30 sur la ligne de Croncels et le 12 octobre sur l'embranchement du Cimetière. L'exploitation était assurée par 20 motrices à deux essieux à plates-formes extrèmes ouvertes et portes en angles et 7 petites remorques semi-ouvertes.

Le réseau resta stable jusqu'en avril 1920, date à laquelle se déclencha une grève qui dura quinze mois et eut des répercussions négatives sur le trafic. Devant les difficultés financières, la compagnie signa une convention avec la Ville pour un exploitation en régie directe.

Avec le développement de l'automobile, le trafic des tramways, qui n'avaient connu aucune modernisation à part le vestibulage des plates-formes dès avant 1914, chuta. Le 7 novembre 1932, la ligne de Preize est exploitée par de petits autobus Latil. Le 6 juin 1937, la section entre Sainte-Savine et Croncels, dont les voies ont atteint la limite d'usure, disparaît à son tour. L'embranchement du Cimetière est supprimé le 13 novembre 1939.

Durant l'occupation, les tramways continuent à desservir la ligne Pont Hubert - Croncels, supléés par quatre autobus à gazogène qui assurent tant bien que mal, le service sur le reste du réseau.

Après la guerre, n'ayant bénéficié d'aucune modernisation, les tramways étaient tombés dans un état d'obsolescence irréversible. Ils furent supprimés au soir du 1er mars 1950, remplacés par des autobus.

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Sources :
"Histoire des Transports dans les Villes de France" - Jean ROBERT