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Les transports et la carte postale > Vichy - Cusset |
Vichy - Cusset |
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Service par tramways du 15 décembre 1895
au 31 mars 1927 |
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Dès le milieu du XIX° siècle, le besoin de transports est apparu pour relier Vichy à Cusset. Dans les années 1870, plusieurs projets de tramways à vapeur ont vu le jour afin de remplacer les omnibus à chevaux qui assurer le service. En 1894, la proposition d'une ligne de tramways à air comprimé retient l'attention. Il s'agit de construire une ligne à voie métrique entre Vichy (Eglise Saint-Louis) et Cusset (cours Lafayette). L'usine de production d'air comprimé est prévue aux Darcins, dans une ancienne papeterie. La déclaration d'utilité publique est promulguée le 12 janvier 1895. La construction de la ligne débute au début de 1895. A la fin de l'année, les voies sont posées et des essais de compression d'air peuvent avoir lieu dans l'usine. L'ouverture au public a lieu le 15 décembre 1895. La ligne a pour origine Cusset sur le cours Lafayette. Une plaque tournante permet de retourner les motrices. La voie suit ensuite les cours Lafayette, Annet-Arloing et de Tracy, la place du Centenaire de la République, la rue de la République, la R.N. 106 du Pont du Sichon à l'avenue de Lyon. Elle traverse ensuite Vichy par l'avenue de Lyon, les rue et place de la Gare. Le terminus est situé sur le coté de l'église Saint-Louis où une boucle est installée (elle sera remplacée par une plaque tournante en 1903). La ligne est en voie unique avec des évitements permettant le croisement de deux motrices. Le trajet se développe sur 3.615 m et dure vingt minutes. Les opérations de charge d'air comprimé de chaque motrice ont lieu à Cusset et durent 20 minutes. Le parc est constitué de six automotrices à air comprimé de type Mékarski, de cinq remorques et d'un fourgon à bagages. Hormis quelques difficultés administratives, la ligne ne connaîtra pas de faits marquants jusqu'en 1914. La guerre désorganise l'exploitation qui n'est plus assurée que par une seule motrice en 1917. La pénurie de charbon limite la production d'air comprimé est engendre des difficultés importantes. En outre, la disparition du trafic thermal fait chuter la fréquentation et provoque des difficultés financières. Après la guerre, le développement de l'automobile accentue fortement la baisse du trafic qui passe de 1.296.800 voyageurs en 1922 à 850.000, en 1926. Il est un temps envisagé d'électrifier la ligne. Mais devant l'opposition de la ville de Vichy, le projet est abandonné. En outre, les voies sont à reconstruire, le matériel est obsolète et les installations d'air comprimé présentent des signes de vieillissement. Dès lors, le tramways est condamné : le 1er avril 1927, six autobus De Dion remplacent les motrices Mékarski. |
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Sources : |
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