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Nîmes |
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Service par tramways de 1880 à 1950 |
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En 1880, une première ligne de tramways hippomobiles à voie normale a été mise en service. Elle était exploitée par la Compagnie des Omnibus de Marseille. Après quelques années d’exploitation, la compagnie tomba en faillite et la Société des Chemins de Fer des Tramways du Var et du Gard lui fut substituée en 1895. Trois ans plus tard, cette compagnie fut à son tour remplacée par la Compagnie des Tramways de Nîmes qui procéda à l’électrification et au développement du réseau qui atteignit quatre lignes :
La ligne de la ceinture effectuait une boucle autour de la vieille ville et passait devant les Arènes, le Théâtre et la Maison Carrée. Les voies à l’écartement normal étaient construites sur chaussée sauf boulevard de la République où il avait été possible d’établir deux accotements. Le dépôt se trouvait derrière la gare PLM. Ce premier réseau fut ouvert progressivement de décembre 1899 à avril 1900. L’exploitation était assurée par vingt-cinq motrices et vingt-et-une remorques ouvertes à portes en angle. En juin 1911, la ligne de la Plateforme fut prolongée à Castanet et une cinquième ligne fut mise en service entre les Halles et la Croix de Fer. La longueur du réseau atteignit alors 21 km. Le 10 juillet 1924, une ligne d’électrobus urbains – ancêtre des trolleybus - fut construite entre la place Gambetta et le Pont du Gard. Construite par le département du Gard, la ligne comportait un embranchement vers Comps et Manduel. La distance entre Nîmes et le Pont du gard atteignait 22 km par la ligne directe et 34 km par Comps. La desserte comprenait six allers-retours quotidiens vers le Pont du Gard et 4 sur la ligne de Comps. Un service marchandises fut introduit en 1925. L’exploitation était assurée par dix électrobus et quinze remorques motorisées réservées au transport des marchandises. L’exploitation par électrobus et une ou plusieurs remorques motorisées en faisait la seule ligne du monde exploitée par des trolleybus en unité multiple ! Le trafic des lignes fut d’emblée très réduit et ce fut un désastre financier. Le 31 décembre 1927, l’ensemble du réseau d’électrobus fut supprimé. L’exploitation du réseau de tramways se poursuivit indépendamment sans modification notable et sans aucune modernisation du parc sauf le vestibulage des motrices réalisé entre 1930 et 1944. Après la guerre, les tramways tombés dans un état de complet délabrement, cessèrent de circuler en 1950 : une vingtaine d’autobus Chausson APH et Berliet PCK assurèrent la relève.
Voir aussi : |
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Sources : |
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