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Les transports et la carte postale > Roanne

     
 

Roanne

 

 
         
   

Service par tramways
du 15 juillet 1897 à 1952
Remplacement par des autobus

   
 

Le réseau des tramways électriques de Rennes fut mis en service le 15 juillet 1897. Construit à voie métrique, il comportait quatre lignes :

  • ligne 1 : Gare de l’Ouest – Faubourg de Fougères ;
  • ligne 2 : Gare de l’Ouest – Cimetière du Nord ;
  • ligne 3 : Faubourg de Nantes – Octroi de Paris ;
  • ligne 4 : Port Cahours – Croix-Saint-Hélier – Cimetière de l’Est.

Le réseau, long de 14,4 km, était construit à voie unique dans le centre de Rennes. Le matériel roulant comprenait vingt-deux motrices de quarante places à portes en angles, montées sur des trucks Fives-Lille très primitif qui avaient reçu deux moteurs de 15 CV ; quelques remorques complétaient le part.

Le 22 juin 1907, la ligne de l’Octroi fut prolongée sur 3,4 km jusqu’à Cesson. En 1920, le parc s’accrut de deux motrices et quelques remorques, mutées probablement du Mans dont le réseau était exploité par la même compagnie. Ce matériel fut affecté à la ligne de Cesson.

Le réseau de Rennes bénéficia de 1933 à 1935, d’une modernisation avec l’arrivée de douze motrices à deux essieux construites par Carrel-et-Fouché. Montées sur un truck à grand empattement, ces motrices modernes alors, étaient fermées par des portes pliantes à commande pneumatique. Le frein était à air.

Cependant, le développement de la ville nécessitait la création de nouvelles lignes et ce fut l’autobus qui fut choisi : de petits autobus Citroën entrèrent en service sur trois lignes en 1933. Avant la guerre, les tramways de la ligne de Cesson furent remplacés par des autobus Latil équipés de gazogène.

Durant l’occupation, les tramways furent remis en service sur la section de la ligne 3 entre le Palais de Justice et l’Octroi de Paris. En 1947-49, une dernière modernisation du parc intervint lors de la récupération au Mans de six motrices Carrel-et-Fouché de 1931.

Néanmoins, les lignes de tramways, tracées en voie unique dans le centre, furent les victimes désignées lors du développement de la circulation automobile. Il disparut en 1952. Le service fut alors assuré par vingt autobus MGT à moteur arrière avec un seul agent.

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Sources :
"Histoire des Transports dans les Villes de France" - Jean ROBERT