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La première ligne de tramways à vapeur
à voie métrique fut mise en service entre Bellevue et Terrasse
(5,5 Km en ligne droite), le 4 décembre 1881. Cette ligne urbaine exploitée
par la Compagnie des Chemins de Fer à Voie étroite de Saint-Etienne (CFVE),
était complétée par un réseau électrique urbain et suburbain exploité
par la Compagnie des Tramways Electriques de Saint-Etienne (TE). Les tramways
à vapeur furent remplacés par des motrices électriques en 1912.
Dans les années 30, les CFVE, qui avaient récupéré les lignes des TE,
modernisèrent le parc de matériel roulant avec de nouvelles rames motrices
et remorques mises en service en 1932. Enfin, il était décidé d'exploiter
certaines lignes à faible trafic par des trolleybus.
Après la seconde guerre mondiale, la conversion pour l'exploitation par
trolleybus se poursuivit. En 1956, il ne subsistait plus que la ligne
du grand axe Bellevue-Terrase. Cette ligne ne pouvait être exploitée par
des trolleybus en raison de son trafic très élevé (70 à 80.000 voyageurs
par jour) et de l'impossibilité de faire passer des véhicules routiers
dans les deux sens sur l'axe nord-sud de la ville. Après des hésitations,
la municipalité décida de conserver les tramways.
Son maintien imposait sa modernisation : 30 voitures modernes de type
PCC, construites à Strasbourg, dont l'aspect contrastait nettement avec
les anciens tramways, furent livrés en 1958-59. Le confort de roulement
et les performances furent salués par les Stéphanois unanimes. Cette modernisation
valut à Saint-Etienne d'être la seule ville de France à posséder après
1966, une ligne de tramways en centre-ville. Des aménagements judicieux
limitèrent dès la fin des années cinquante, la circulation automobile.
La ligne Bellevue-Terrasse est aujourd'hui une des plus belles réalisations
françaises. Elle connaît un trafic urbain de surface parmi les plus importants
du pays.
Voir aussi :
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