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Angers - Tramways |
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Mise en service le 25 juin 2011 |
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Angers, capitale de l'Anjou, est peuplée de 150.000 habitants. Elle a été desservie jadis par un petit réseau de tramways comportant à son apogée six lignes. A l'instar de la quasi totalité des villes françaises, les tramways ont disparu en 1949. Cinquante plus tard, en 2001, un mission Tramways était créée qui, en 2002-2003, a lancé des études de faisabilité d'un réseau de tramways moderne desservant les axes principaux de la ville. En 2004, le choix se portait sur la technique du tramway classique. La déclaration d'utilité publique était promulguée en 2007 et ASLTOM engagerait la construction d'une série de dix-sept motrice CITADIS-302. La première ligne nord-sud part au nord de la commune d'Avrillé, descend vers le sud par la rue Mendés-France puis se dirige vers l'est avant de bifurquer vers l'ouest et le sud à nouveau et le CHU. La ligne traverse un pont spécialement construit pour les tramways et les piétons au dessus de la Maine. Elle se dirige ensuite vers la Gare après avoir remonté la rue de la Roë. Elle dessert ensuite toute la rue de Létanduère avant d'atteindre le terminus sud : Anger - Roseraie. La longueur de la ligne atteint 12,3 km. Vingt-cinq stations la desservent. A l'instar de Bordeaux, les tramways d'Angers sont partiellement alimentés par le système d'alimentation par le sol (APS) sur la section allant du bas de la rue de la Roë jusqu'à l'amorce du boulevard du Maréchal Foch. La ligne est majoritairement construite en site propre ou en voie piétonne. Le parcours s'effectue en quelques 39 minutes soit une vitesse commerciale de l'ordre de 20 km/h. Dès la mise en service, les nouveaux tramways ont remporté un succès qui se confirme après six mois d'exploitation avec 31.000 voyageurs quotidiens. De fait, les aménagements urbains mis en place autour de la ligne, ont transformé les quartiers traversés. Le centre d'Angers et, en particulier, la place du Ralliement, a bénéficié d'installations urbaines de belle qualité qui rendent le centre-ville très plaisant. A Angers, comme ailleurs, la place de l'automobile particulière a été sensiblement réduite et fortement limitée dans le centre historique. Voir aussi : |
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