Accueil | Musée & Collections | Amtuir | Histoire générale des transports | Métro de Paris | Tramways | Bus | Liens |
|
|
Rouen - Tramways |
|
|||
Mise en service le 17 décembre 1994 |
||||
Dans le renouveau des tramways français, Rouen est un peu à part. C’est le seul réseau qui n’avoue pas être « de tramway » ! L’appellation officielle des tramways est « Métro », ce qui est pour le moins curieux. Le souvenir des anciens tramways de Rouen n’était pas des plus reluisants : ils s’apparentaient à des véhicules anciens et décrépis dont la disparition en 1953 se fit dans la plus parfaite indifférence. Depuis lors, les autobus desservaient la totalité de l’agglomération (les trolleybus avaient disparu en 1970), mais le service était médiocre et le taux d’utilisation des transports urbains, un des plus bas de France. Afin de pallier cette situation, un projet audacieux de « Métro » est élaboré et approuvé à l’unanimité politique – cas unique en France – en janvier 1990, sous l'appellation de «concept Métrobus». Ce concept définit un réseau de transport collectif urbain intégrant «Métro» et autobus. Il s'articule autour d'un réseau de deux lignes de tramways, dénommé «Métro», le long d’un axe nord-sud avec un tronc commun souterrain sous la Rue Jeanne d’Arc ; le réseau d’autobus est remanié en rabattement sur les lignes de tramways. Les deux lignes partent en tronc commun en surface, du Boulingrin, prennent le souterrain à Beauvoisinne, passent sous la Gare et la Rue Jeanne-d’Arc, ressortent devant le Théâtre pour traverser la Seine par le Pont Corneille, repassent en souterrain pour la traversée des carrefours à Saint-Sever et de l’embranchement séparant les deux lignes vers Saint-Etienne-du-Rouvray ou Grand Quevilly. Cette succession de tunnels et de tracés en surface donne aux deux lignes un profil très particulier. Le matériel retenu est du type Tramway Français Standard de conception analogue aux séries en service à Grenoble depuis 1987 et à Paris depuis 1992. L’inauguration a lieu le 17 décembre 1994, la branche de Saint-Etienne-du-Rouvray n’étant alors exploitée que jusqu’à Sotteville. Il apparaît aujourd’hui une stabilisation à Rouen. Bien que le trafic moyen journalier atteigne 60.000 voyageurs, il n’est pas prévu de développer le réseau existant à court terme. Un site propre est-ouest a été mis en service : il est exploité des autobus articulés. Voir aussi : |
||||
|