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Les tramways suisses dans les années 50 & 60 > Neuchâtel/Neuenburg (TN)
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Les tramways suisses dans les années 50 & 60 > Neuchâtel/Neuenburg (TN) |
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Neuchâtel/Neuenburg (TN) |
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Mise en service le 16 septembre 1892 |
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Neuchâtel, capitale du canton du même nom, est située le long du lac de Neuchâtel. Ville escarpée, elle présente plusieurs monuments historiques, témoin d'un passé riche en événements. L'importance du littoral a nécessité dès la fin du XIX° siècle de développer une desserte ferrée. Le 16 septembre 1892, une première ligne de tramways à vapeur fut mise en service pour relier le centre de la ville aux environs, vers Cortaillod et Boudry. La ligne longeait le lac. La desserte proprement urbaine apparut 22 décembre 1894 à l'aide de tramways à chevaux. Ce fut une des exploitations hippomobiles des plus courtes dans le temps : apparue tardivement, elle fut remplacée dès 1897 par des tramways électriques. La longue ligne du littoral ne sera électrifiée qu'en décembre 1902 et fusionnée avec le réseau urbain. Ce dernier se développa rapidement et se stabilisa avec six lignes. En 1940, la réseau avait atteint à son extension maximale avec six lignes urbains, une ligne interurbaine pour une longueur de 33,0 km. La déclivité la plus importante franchie par les tramways était de 8,9%. Mais la structure du réseau ferré, avec de nombreuses voies uniques, nécessitait une reconstruction partielle, du moins sur les lignes les plus importantes. La lourdeur des investissements nécessaires fit choisir en premier, de convertir à l'exploitation par trolleybus certains itinéraires à trafic limité. En février 1940, les premiers trolleybus faisaient leur apparition en remplacement des tramways sur une petite ligne. En revanche, la Compagnie des Tramways de Neuchâtel reçut en 1947, trois motrices modernes, à bogies, dont la technique était calquées sur celle des motrices normalisées de Zürich. Ces grandes motrices, plus courtes que leurs homologues zurichoises, avaient une longueur de 12,2 m et offraient 65 places dont 26 assises. Malheureusement, leur nombre réduit ne permit pas d'augmenter la vitesse commerciale. Intercalées au milieu des convois à deux essieux de conception plus ancienne, elle ne pouvaient pas donner la pleine mesure de leur capacité. En revanche, la longue ligne du littoral, en site propre sur une grande partie de son trajet, offrait un service déjà remarquable au début du siècle. Les convois étaient constitués aux heures de pointe, de deux grandes motrices à bogies encadrant une remorque similaire. Le matériel d'origine, livré en 1902, a assuré sans faille un service de près de 90 ans ! En 1966, pour renforcer le service sur cette ligne, les TN rachetèrent d'occasion au réseau de Gênes, quatre motrices articulées modernes. A partir de 1950, le développement de la circulation urbaine rendit difficile la circulation des tramways. Il fut alors décidé de convertir la totalité du réseau, hormis la ligne de Neuchâtel à Bourdy, au trolleybus et à l'autobus. La conversion dura un quart de siècle. Le 11 juillet 1976, les derniers tramways urbains circulèrent sur la ligne 3, Neuchâtel - Corcelles. A cette date, il ne restait plus que la ligne du littoral qui fera l'objet en 1990, d'un vaste programme de modernisation. Elle deviendra alors une véritable ligne interurbaine à grande capactié entièrement en site propre.
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Sources : |
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