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En juillet 1905, la CGO teste un omnibus automobile
à vapeur construit par Gardner-Serpollet : ce prototype restera sans suite.
C'est alors que le premier Salon de l’Automobile se tient au Grand Palais
du 8 au 24 décembre 1905. Désireuse de mettre au point un véhicule solide
et fiable pour remplacer les omnibus à chevaux, la CGO lance un concours
auprès des industriels de l'automobile. Neuf prototypes sont présentés
lors du salon et circulent sur une ligne spéciale de la Bourse au Grand
Palais, du 8 au 24 décembre 1905. A l’issu du salon, la CGO commande 151
châssis de type BRILLIE P2, aux usines SCHNEIDER.
Les premiers autobus sont mis en service sur la ligne AM, Montmarte-St.
Germain des Prés, le 11 juin 1906, puis sur les lignes C, Neuilly-Hôtel
de Ville (20 août 1906), J, Montmartre-place Saint-Michel (1er novembre
1906), I, Pigalle-Halle aux Vins (20 janvier 1907), AL, Porte d'Asnières-Montparnasse
(24 mars 1907), H, Avenue de Clichy-Odédon et A, Gobelins-N.-D. de Lorette
(30 juin 1907).
Les voitures sont peintes en jaune crème avec le bas de caisse brun rouge.
Comme sur les tramways et les omnibus, les autobus comportent deux classes
: la première, à l’intérieur de la voiture et la deuxième classe sur l’impériale.
Ces voitures sont d’emblée plus rapides que les omnibus à chevaux et les
économies d'exploitation réalisées par l'abandon de l'entretien de la
cavalerie, sont immédiates.
Néanmoins, suite à un accident - un autobus à impériale ayant versé place
de l'Etoile - la conception de l’autobus à impériale est remise
en cause.
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Après des essais divers de 1908 à 1911, la CGO retient un modèle de type Schneider
PB2 à caisse en bois et muni de châssis vitrés. Ce nouvel autobus comporte
une plate-forme arrière permettant l’accès à l’intérieur. La nouvelle
livrée adoptée est à dominante verte avec les bas de caisse brun rouge
et le haut blanc crème.
Les places de première classe sont à l’avant de la voiture sur des banquettes
en cuir ; celles de seconde sont à l’arrière sur des banquettes en bois
ainsi que sur la plate-forme (places debout). En outre, la société De
Dion fournira des châssis plus courts à six baies (type DA).
Les premiers autobus P2 à impériale seront eux-mêmes transformés en type
P3 par la suppression de l’impériale et la construction d'une caisse courte
à cinq baies, en 1911-1912.
Dès lors la silhouette de l’autobus parisien ne variera guère pendant
près de trente ans : les derniers modèles à plate-forme ouverte seront
construits en 1937.
Le nouvel autobus sonne le glas de la traction animale. Le dernier omnibus
à chevaux est retiré du service sur la ligne L, Villette-Saint Sulpice,
le 12 janvier 1913.
627 autobus Schneider PB2, 263 autobus De Dion DA et 100 autobus BRILLIE-SCHNEIDER
P3 sont mis en service de 1911 à 1913.
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