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Paris : histoire des autobus > Avant 1905 | 1905 - 1913 | 1914 - 1929 | 1930 - 1939 | 1940 - 1950 | 1951 - 1960 | 1961 - 1970 | 1971 - 1980 | 1981 - 1990 | 1991 - 20xx |
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Autobus et tramways à nouveau |
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La situation du réseau en 1991 |
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Au 31 décembre 1990, les statistiques du réseau routier sont les suivantes :
Le trafic croît régulièrement mais les premiers signes de ralentissement
se font sentir : dès 1991, le trafic voyageurs se stabilise. |
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La poursuite de la modernisation du parc |
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Les années 90 sont marquées par la
généralisation du nouvel autobus Renault R312. Destiné à remplacer progressivement
le matériel SAVIEM, la RATP met en service 935 autobus R312 à trois portes
qui permettent une augmentation de la capacité de transport. |
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Les sites propres de rocade et le retour du tramway |
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La conception du site réservé aux transports
urbains a fait son apparition en France bien avant la dernière guerre,
puisque les tramways parisiens roulaient déjà sur des accotements réservés
en banlieue. |
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L'apparition des Agora |
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La production des R312 étant arrivée
à son terme en 1994, Renault met en construction un nouvel autobus à plancher
surbaissé, permettant de supprimer l'emmarchement intermédiaire. Cette
disposition facilite l'accès au véhicule des personnes âgées et handicapées. |
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La fin des SC10 |
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Mis en service à partir de 1965, ces
autobus de grande qualité ont transporté les Parisiens durant 37 ans sans
faillir. Environ 5.000 voitures furent livrées de 1965 à 1988. |
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Les nouveaux autobus |
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Alors que les SC10 avaient disparus depuis 2002, la RATP poursuivait la modernisation du parc avec des autobus Agora-Line complétés par quelques MAN de type NL223 et des Mercedes O530 (Citaro). A partir de la fin de l'année 2006, l'Agora est remplacé par le nouveau Citélis d'Ivéco, issu directement de son prédécesseur. La nouvelle voiture n'offre pas d'améliorations révolutionnaires mais présente une nouvelle esthétique avant de très bonne facture et un aménagement intérieur dont les couleurs sont claires et agréables : le gris sombre des Agora est enfin remplacé par des teintes jaunes pâles reflétant la lumière du jour. Neuf cents voitures de ce type seront livrés de la fin de 2006 à 2009 En complément, la RATP met en service en 2007, les premiers Scania Omnicity d'une série qui comportera trois cents voitures livrées entre la fin de 2006 et 2009. L'arrivée des Citélis et des Omnicity permetra la réforme des R312 à deux et trois portes qui auront alors atteints la limite d'âge. |
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L'amélioration des services et l'impact écologique |
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Au début des années 2000, la prise de conscience des problèmes climatiques a poussé les pouvoirs publics a engager des actions afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre. En milieu urbain, outre diverses mesures, il devenait urgent de réduire d'une façon importante l'usage de l'automobile. Cela ne pouvait se faire que par une politique volontariste en matière de développement des transports urbains. A Paris, la nouvelle municipalité mise en place en 2001 a rapidement annoncé sa volonté de donner priorité aux transports en commun et de réduire la place de l'automobile. Dans un premier temps, des aménagements de protections des couloirs pour autobus ont été mis en place par la pose de bordurette de séparation ; les automobiles ne pouvaient plus s'insérer dans les couloirs aussi facilement qu'auparavant, situation qui améliorait nettement la fluidité de circulation des autobus. En collaboration avec le Syndicat des Transports de l'Ile-de-France (STIF), la RATP et la Ville de Paris amélioraient progressivement les fréquences sur les lignes les plus importantes. Parallèlement, en septembre 2005, un nouveau réseau de services de nuit remplaçait celui qui existait depuis 1997 : le terminus central du Châtelet était partiellement abandonné et la capitale était dorénavant desservie de minuit à cinq heures par vingt-sept lignes dont deux circulaires, qui rayonnaient depuis plusieurs terminus à l'intérieur de la ville ou aux portes ; la banlieue était enfin desservies par plusieurs lignes. A ces lignes, s'ajoutent huit lignes routières dont le service est assuré par la SNCF. Outre cet effort considérable, il était décidé de renforcer fortement les services des dimanches et jours fériés dont le réseau était devenu très insuffisant. Il fallait effacer les traces des restrictions de 1966 et 1969 encore visibles, datant d'une époque où le transport urbain était considéré comme le parent pauvre. Ainsi, en juin 2009, seules les lignes 32, 48, 53, 56, 70, 73, 84 et 93, restaient-elles à remettre en service. Les autres lignes fonctionnent dorénavant partiellement ou en totalité. La tendance est similaire sur les lignes de banlieue. Ce renforcement permet enfin aux Parisiens d'avoir, outre le Métro et les tramways, un moyen de transport fiable évitant d'avoir à utiliser une automobile. Au début de 2006, les réseau est desservi par 371 lignes dont 62 intra-muros ; 27 lignes de nuit complètent le réseau. Enfin, depuis le 16 décembre 2006, la capitale mossède à nouveau d'une ligne de tramway intra-muros entre le pont du Garigliano et la porte d'Ivry. Les tramways ont remplaçé les autobus de la ligne PC1 arrivés à bout de souffle. Cet événement d'une portée considérable marquera le réseau sur le long terme, car le tramway moderne a déjà un impact sur l'évolution de l'histoire des autobus. |
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Et maintenant ? |
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Les autobus parisiens ont connu diverses fortunes : symboles de la modernité en 1905, ils n’ont pas toujours suivi les évolutions techniques. Désuets dans les années 60, ils ont rattrapé leur retard dans un contexte difficile pour parvenir à un degré de modernisation et de rationalisation acceptable dans les années 70 et 80. Mais il semble qu’aujourd’hui, l’autobus soit arrivé à la limite de ses possibilités pour une capitale de plus de huit millions d’habitants. De nouvelles conceptions doivent voir le jour afin de rendre attrayants les transports collectifs. La séparation du réseau en deux parties quasi distinctes, Paris
intra muros et banlieue, ne peut plus être maintenue si l’on souhaite
avoir une harmonisation du développement du Grand Paris. |
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