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Les tramways français modernes > Nice

     
 

Nice - Tramways

 

 
         
 

Inauguration et mise en service le 24 novembre 2007

   
 

Ville balnéaire entre toutes, riche d’un patrimoine culturel reconnue et situé dans une des plus belles provinces de France, Nice a été desservie par tramways jusqu’en 1953. Depuis lors, les transports urbains ont connu des fortunes diverses mais ici comme ailleurs en France, le réseau entièrement desservi par autobus était arrivé à une limite.

Afin de donner une nouvelle dimension au transport urbain, un projet de création d’une ligne de tramways modernes a été approuvé par la Ville de Nice le 27 avril 2001. Une première ligne a été déclarée d’utilité publique le 11 mars 2003. Elle a été mise en service le 24 novembre 2007.

Longue de 8,7 km et comportant vingt-et-une stations, la ligne 1 a été construite en un peu plus de trois ans. Elle part du terminus de Las Planas, au nord, à proximité de la sortie de l’autoroute A8 où un parc de stationnement de rabattement a été installé. La ligne descend ensuite vers le sud via Corbella, la Gare des Chemins de Fer de Provence, l’avenue Jean Médecin, la place Masséna. Elle tourne ensuite vers l’est et le nord et dessert la vieille ville, la place Garibaldi, l’Université de Saint-Jean-d’Angely et a pour terminus le pont Michel. Le dépôt est situé à Las Planas. Malheureusement, la desserte des Gares des CP et de la SNCF n’est pas satisfaisante et nécessite un trajet à pieds de l’ordre de 500 m dans chacun des cas.

La fréquence et de quatre minutes aux heures de pointe et de huit minutes aux heures creuses. Le trajet s’effectue en 30 minutes soit une vitesse commerciale de 17,4 km/h. La ligne dessert 134.000 habitants et 60.000 emplois.

Pour la première fois en France sur un réseau moderne, une solution technique particulière a été retenue pour les traversées des places Masséna et Garibaldi, respectivement sur une longueur de 435 m et de 485 : le fil aérien a été proscrit et les motrices ont été équipées de batteries qui prennent le relais sur ces tronçon de ligne.

Vingt motrices CITADIS-302 assurent le service. D’un gabarit de 2,65 m et d’une longueur de 33,02 m, chaque voiture peut transporter 216 voyageurs dont 54 assis. Deux des trois bogies sont moteurs développant une puissance totale de 480 kW. Leur poids de 41,8 t est sensiblement plus élevé que celui des autres voitures du même type rencontrées sur d’autres réseaux, du fait de la présence des batteries d’accumulateurs d’un poids de 1,5 t dont 600 kg pour le chargeur et les équipements de contrôle. Les accumulateurs sont de type nickel-métal-hydrure et disposent de 45 modules de 12 V chacun, soit 540 V au total avec un intensité pouvant atteindre 370 ampères. Cela représente une puissance maximale de 200 kW durant treize minutes. En circulation sous batteries, la vitesse est limitée à 30 km/h. La recharge se fait sous caténaire durant le reste du parcours. Elles sont implantées en toiture, sous le pantographe.

Plusieurs prolongements ou extensions sont prévus dans les années à venir :

  • Ligne 1 : prolongement de 4,5 km au nord-est vers la Trinité (mise en service en 2010 ou 2011) ;
  • Ligne 2 : une nouvelle ligne suivra un axe est-ouest entre le Port et Cagnes-sur-Mer sur une quinzaine de kilomètres
  • Ligne 3 : à vocation suburbaine, cette nouvelle ligne reliera Saint-Augustin, en correspondance avec la ligne 2, avec Saint-Martin-du-Var au nord

La mise en service des deux nouvelles lignes est prévue pour les années 2013 à 2020.

Voir aussi :

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