L’Amtuir a pour vocation la création du Musée des transports urbains en France, de participer à son exploitation et à son enrichissement par ses connaissances et ses compétences en matière d’histoire des transports.
La vie associative revêt des aspects très divers.
Faire vivre l’espace Mortillet en attendant le Musée des transports urbains
En attendant la construction du musée définitif, il est important, tant pour le projet de musée que pour l’association de continuer de se faire connaître et de permettre au public d’admirer la collection et de pouvoir circuler dans les véhicules historiques.
Depuis 2016, l’espace Mortillet a été mis aux normes, grâce au soutien de la ville de Chelles. Le site est à nouveau ouvert au public une fois par mois, au-delà des ouvertures exceptionnelles lors des journées européennes du patrimoine, en septembre, ou de la Nuit des musées, au mois de mai.
Le musée est également visitable par des groupes.
Les membres de l’Amtuir travaillent sur la muséographie, sur l’accueil du public, sur l’animation de la boutique-librairie.
Rénover et entretenir
L’Amtuir a la responsabilité d’une collection de plus de cent trente véhicules anciens. Ces voitures doivent être entretenues et souvent remises en état afin, d’une part, d’être conservées dans de bonnes conditions et, d’autre part, de circuler afin d’assurer les circulations historiques tant pour l’ouverture du Musée au public que pour d’autres occasions, notamment des tournages cinématographiques qui permettre le financement de l’association et de son projet.
Une quinzaine de membres de l’association s’occupe de l’entretien des autobus afin que ceux-ci continuent à circuler. Plusieurs voitures sont simultanément en réfection ou en levage. L’entretien va du courant à la remise en état plus lourde lorsqu’un véhicule le nécessite.
Depuis 2005, l’activité a également repris sur les tramways. Cette année-là, pour les journées du patrimoine, la motrice marseillaise no 1728 a circulé devant le public lors de l’ouverture exceptionnelle. Quatre membres se sont spécialement attachés à la réfection moteur de ce tramway.
En juin 2007, la motrice no 1de Versailles a roulé pour le cinquantième anniversaire de la fin du réseau de tramway à Versailles, sur le site de l’Ademas – association d’exploitation du matériel Sprague, au camp des Matelots à Versailles. En juin 2009, sur le même site, la motrice no 881de Lille a également roulé pour les journées portes ouvertes.
Cet événement constitue les prémices de ce qui pourra être un jour, la base d’une ligne historique de tramways avec plusieurs motrices en circulation.
Chaque année, des centaines d’heures sont consacrés, par les bénévoles, à l’entretien des véhicules ; grâce à eux, les véhicules sont préservés et le Musée, vivant, peut exister.
À l’avenir, il est envisagé de faire circuler des trolleybus.
Partager, échanger et transmettre
Une association vit par et pour ses adhérents et aussi pour le public en général, mais c’est grâce à ces membres qu’elle peut vivre.
Parmi eux, beaucoup sont des passionnés des transports urbains, certains sont également des professionnels de ce secteur. La transmission des connaissances et des compétences est le prolongement naturel de l’adhésion, notamment à travers la rédaction d’articles pour le bulletin ou pour le site Internet.
Le fonds documentaire et la médiathèque
Un des rôles primordiaux de l’Amtuir est à la fois de constituer un fonds documentaire sur les différents aspects des transports urbains et d’assurer la transmission de connaissances sur le sujet.
L’Amtuir exploite une médiathèque constituée d’ouvrages, de documents photographiques, d’enregistrements sonores et vidéographiques, ainsi que de documents divers émanant des exploitants de réseau de transports, de constructeurs, etc.
Le fonds documentaire et les collections du musée — matériels roulants et objets divers — sont constitués en grande partie de dons et de legs. Il est vital que les adhérents et toutes les personnes qui possèdent des objets ou des documents relatifs aux transports urbains puissent en faire don ou en permette la copie au bénéfice du musée, assurant de cette manière la transmission de l’histoire des transports urbains et sa mémoire.
Le bulletin « La ligne du musée »
L’Amtuir publie un bulletin d’information trimestriel. Il constitue le lien entre les adhérents et l’association. Il rend compte de l’actualité de l’association et du musée.
Outre l’actualité, chaque numéro présente des articles rédigés par les adhérents concernant l’histoire des matériels roulants, des réseaux, des compagnies d’exploitation, des constructeurs…
Soutenir et s’investir
Les adhérents, qui ont la volonté et la disponibilité, font vivre l’association et le musée en effectuant notamment des travaux de recherche, d’inventaire, d’entretien, de maintenance des collections et, par-dessus tout, d’exploitation de la collection pour assurer à l’association des revenus lui permettant de continuer sa tâche de préservation.
Si tous les adhérents sont concernés par la création du futur musée, quelques-uns se sont investis dans le projet.
Il faut organiser les différentes activités de l’association, et bien sûr assurer l’administration et la gestion de celle-ci.
L’association nécessite également un soutien financier pour lui permettre de restaurer et entretenir les collections du musée.
Vous pouvez soutenir l’association…
… financièrement, en faisant un don…
… matériellement, en donnant de votre temps pour participer à la vie associative.