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La situation du réseau parisien au tournant du XX° siècle

 

 
 

 

Les omnibus et tramways hippomobiles, maîtres du pavé

 

 
 

La Révolution Industrielle, amorcée en France dès le règne de Louis-Philippe et le développement économique de la fin du XIX° siècle ont engendré un développement sans précédent : la capitale est passée d'un  million d’habitants en 1850 à deux millions en 1900. Des besoins de transports sont rapidement apparus dès le milieu du XIX° siècle.

Après la création des premiers omnibus hippomobiles en 1828, la mise en place d’un réseau cohérent se fait sous l’égide de la Compagnie Générale des Omnibus (CGO), créée en 1855.

Parallèlement aux omnibus à chevaux, se développe après la guerre de 1870, le tramway. D’abord à traction animale, il évolue rapidement à partir de 1880 avec l’apparition de véhicules à traction mécanique (vapeur, air comprimée), puis à traction électrique.

En revanche, ce n'est qu'en 1900 que la première ligne de Métropolitain est mise en service à l’occasion de l’Exposition Universelle.

Avec 37 lignes en 1892, le réseau d’omnibus hippomobiles  joue un rôle important jusqu’en 1905.  Chaque ligne repérée par un indice à lettres allant de « A » à « Z » et de « AB » à « AJ », est desservie par des véhicules de trente à quarante places. Chaque omnibus est tracté par deux ou trois chevaux. Le matériel n'évolue guère depuis 1855.

Mais les omnibus sont mal suspendus ; l’accès à l’impériale se fait par un escalier étroit peu commode et le roulement est inconfortable. L’entretien coûteux de plus de 11.000 chevaux ne permet pas de faire face à la concurrence des tramways électriques, plus rapides et plus confortables.

Une modernisation radicale et la disparition progressive des omnibus à chevaux sont devenues nécessaires.

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